Mireille
Gérard
Mireille Gérard est diplômée en études artistiques à
l'Institut Félicien Rops à Namur et fut élève de Jacques
Muller à l'académie d'Etterbeek et d'Arie Mandelbaum à
Uccle. elle a exposé pour la première fois à 20 ans au
Chateau de Latour en 1968. Depuis, elle compte une
quarantaine d'expositions personnelles et de groupe,
notamment en Gaume, mais aussi à Bruxelles, Liège, au
Grand-Duché de Luxembourg et dans le Midi de la France, où
elle a vécu huit ans.
En ce printemps 2017 elle expose ses peintures à l'huile,
comme presque chaque année, dans sa ferme gaumaise
restaurée à Ansart (Tintigny).
Mireille Gérard ne cesse de
confier à la palette, le miel de sa propre inspiration.
C'est le miel d'un tempérament robuste, vigoureux,
opiniâtre. Il témoigne d'une volonté passionnée de
traduire l'homme, ses racines charnelles, ses misères et
ses aspirations.
Jean PIGEON, La
Libre Belgique, 1973
Je
me demande tout à coup si sa peinture, à son image
ce qui la définit, n'est pas d'être une peinture
heureuse. Parmi tant d'expressions ou tout de
prétentions de l'art, je me demande si ce n'en
serait pas la plus nécessaire sinon la plus
profonde. Dans une époque de rogne et de grogne
comme la nôtre voilà, en tout cas, une qualité qui
n'est pas à dédaigner.
Georges
BOUILLON, Arlon Carrefour,
1981
Mireille
Gérard
à beau nous présenter de grands espaces uniformes,
jusque dans leur couleur avec ce petit bout de femme
perdue quelque part, la solitude n'y est pas... Au
contraire, la petite présence féminine est trop forte.
Trop bien dans sa peau. Il n'y a pas de solitude, il y a
plénitude, apaisement, maturité de vie, de compréhension
de la vie, avec regain de
tendresse.
Marie FIZAINE, L'Avenir du
Luxembourg, 1978
La
peinture de Mireille Gérard fait vibrer le sensible par
la maîtrise du geste pictural et l'énergie de la
couleur. Les œuvres s'attachent à porter sur l'homme un
regard fort et pertinent, à vouloir le cerner avec
justesse à des moments révélateurs de son existence qui
donnent matière au peintre et profondeur à sa vision.
Arlon
Carrefour, le
14.01.2004
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