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15 ans déjà...



                Au moment où paraît cette brochure voilà 15 ans déjà que
            Marcel Moreaux nous a quittés.
                Le cher poète qui a fait connaître et aimer notre Gaume
            s’éteignait, en effet, au soir du premier janvier 1960.




            20 JANVIER 1965

                Ce  jour  là,  cinq  ans  plus  tard,  pour  satisfaire  aux
            nombreuses  demandes,  sortait  de  presse  une  plaquette  de
            poèmes et chansonnettes de l’auteur patoisant
                En un texte liminaire coulant spontanément de son cœur,
            Monsieur  le  professeur  Edmond  Fouss,  conservateur  du
            Musée ·gaumais à Virton, retraçait la vie de notre chantre de la
            Gaume.
                Monsieur  Fouss  aimait  Marcel  Moreaux;  il  appréciait  sa
            simplicité créatrice. Comment en eut-il été autrement? Vous
            qui l’avez côtoyé, n’éprouviez-vous pas les mêmes sentiments?
            Le premier recueil vous a livré seize compositions très diverses
            dont l’une ou l’autre en français.
                Vous avez pu y découvrir: «La Gaume» - « Dju tchante » -
            «Les pipes (fleurs d’avril) » - «La Bascule » - «Les Ètrennes du
            Grandmère  » - «Mi dj’â d’la veine  » - «La complainte de la
            lune»  -  «La  place  d’dès  la  vie  »  -  «Mes  conquêtes»  -  «El
            carbeau èt l’runaud» - «An grougne» - «Lu tèradge au sôrt » -
            «Dans mon petit café» et les véritables classiques gaumais que
            sont «An tue l’pouché» - «Ah! l’vara!» et «A la turbine».



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