Ajusteur mécanicien, inventeur sans
prétention, écrivain patoisant, poète, artiste, il fut l'ami
intime et le rival de Georges DUVIGNEAUD qui vécut chez lui
pendant de nombreuses années. Alors, dans l'atelier, les
bons mots, les boutades d'esprit ont fusé à jet continu.
Sa langue était pure de tout apport
nouveau; il parlait notre vieux patois dans le style
savoureux des siècles passés.
De même que pour notre humoriste
Duvignaud, son œuvre patoisante est presque complètement
perdue. D'autres se sont attribué la paternité de ses
chansons et de ses pochades.
Henri
Jacob, dans son «in memoriam», in «Les Lettres gaumaises»,
Tome V, 1956.
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