Cécile Liégeois Née à Ethe le 2 février 1946. |
Après l'école primaire, un an d'école moyenne, puis un an d'école Normale, selon l’appellation de l'époque. Les études ont été remplacées par l’aide aux parents qui tenaient un café à Virton, Le Chalet. En Allemagne, où son mari (Georges Themelin) était instituteur pour les enfants des militaires, monte la nostalgie du temps et du petit coin de Gaume. Écrit des chansons en français pour passer son temps, et puis comme le patois revient à tout moment, Cécile commence à en écrire une en patois. En fouillant dans sa mémoire, guitare en mains, elle écrit Das l'guerni, un lieu où elle allait souvent avec sa sœur quand elles étaient en vacances chez leur grand-mère et qu'il pleuvait. Le patois, Cécile l’a appris en écoutant sa grand-mère qui discutait de longs moments avec sa voisine. Elle voulait absolument comprendre ce qu'elles se disaient... Elle a écrit trois chansons en patois. Georges, son mari, s'est alors mis à écrire des textes pour elle, textes qu’elle mettait en musique pour les chanter lors de soirées gaumaises. Son frère Jean-Marie l'accompagnait à la guitare, et il chantait aussi en patois! Jean Girardin lui avait aussi confié des textes qu'elle a mis en musique (Djean qui rit et qui crie, Les niches bîtes entre autres). Cécile a aussi participé au concours de la Chanson Wallonne, présenté par Guy Lemaire. Elle ne voulait pas perdre toutes ces mélodies composées, alors avec son frère qui avait des appareils pour enregistrer, elle a produit une cassette audio. Mais, comme le CD est arrivé – il faut bien suivre la technologie! – son frère a installé tous les appareils à enregistrer chez lui, et a ajouté du violon, etc... Il a joué les divers instruments et le CD est né... |
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