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Léon Gillet

Né à Saint-Léger le 4 décembre 1913.
Décédé à Arlon le 6 novembre 2007.

 
       

     Études : Humanité à ISMA.
    
    Né le 4 décembre 1913 à Saint-Léger, il fera ses humanités à l'ISMA (Arlon). C'est dans son village qu'il décroche, en 1934, son premier emploi en qualité d'aide-comptable à la brasserie Vériter, après avoir rempli ses obligations militaires au 10e de Ligne à Arlon.

    En 1936, il devient aide-brasseur, fonction qu'il assure pendant deux ans avant de rentrer à l'École des Sous-Lieutenants à Namur.

    Lorsque la deuxième guerre éclate, il termine une formation d'Officier à Bourg Léopold. Il est affecté au 13e de Ligne et participe à la bataille de la Lys. Il est fait prisonnier et subit cinq ans de captivité en Allemagne : d'abord au camp de Prenzlau puis à celui de Fischbek où il retrouve dans l'adversité d'autres Gaumais avec qui, il met sur pieds des Cercles Culturels au sein desquels il est chargé des leçons de solfège. C'est à cette période qu'il commence à composer en patois, surtout des chants et qu'il se marie civilement, le 12 juin 1943, par procuration avec Lucienne FEYEREISEN de Saint-Léger.

    Début 1945, les prisonniers sont autorisés à envoyer des biens personnels à leur famille en Belgique. Léon en profite pour expédier, dans un coffret, les écrits en patois qu'il a déjà réalisés. Malheureusement, son envoi ne parvient jamais à destination, le train qui achemine la cargaison est bombardé en cours de route. Tout est détruit, à jamais.

    À la libération il rejoint son village où son mariage avec Lucienne est célébré religieusement le 23 juin 1945. De cette union naîtront trois garçons et quatre filles. Le couple se rend en Allemagne où Léon fera partie des Forces Belges d'occupation jusqu'en 1954. Il commande ensuite l'atelier de réparation des chars à Stockem et termine sa carrière militaire à l'État Major de la Province de Luxembourg à Arlon où lui est confiée, durant 12 ans, la responsabilité de la sécurité du champ de tir de Lagland. Il est pensionné au 1er janvier 1968. Entre-temps, il dirige, durant une dizaine d'années, la chorale paroissiale et s'occupe dès 1960 de la formation musicale des jeunes de l'Harmonie Royale Sainte-Cécile.
Source : Le Gletton, N° 189, novembre 1991.

Traduction des fables de Lafontaine et de la Bible.
Traduction de romans de Georges Simenon.
Avec Gilbert Semes lance la troupe de théâtre Le Rideau Gaumais.
Nombre de ses pièces seront jouées.

- 5 comédies en 1 acte, créées par le Rideau Gaumais de Saint-Léger ou par la Troupe de l’harmonie royale Sainte-Cécile de Saint-Léger :

      Èl Couâré (retransmise par Radio Namur-Luxembourg)

      Èl Nonon èst malade, 1971 (idem)

      L’ Azor èst mouôt

In sacré camping, 1967.

Agence matrimoniale

- 3 comédies en 2 actes :

La d’mande an mariadje (retransmise par Radio Namur-Luxembourg), jouée par le Rideau Gaumais de Saint-Léger durant la saison 1968-69.

Voyadje du noce a troîs (idem), jouée par le Rideau Gaumais de Saint-Léger durant la saison 1969-70.

- Èl rêve dè la Tante Eulalie jouée par le Rideau Gaumais de Saint-Léger durant la saison 1970-71.

- 5 comédies en 3 actes :

      - Èl Nonon d’ Amèrique

      A queudant lès blosses, 1975.

    - Èl triènâ d’ Victor.

     - Èl dâbouô d’ Totor.

    - Fâs coumme note Léa, 1986.

 Bibliographie aimablement communiquée par Pierre Otjacques, Président du MPA