Page 139 - Georges Themelin
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Chevalier
Châtaigne sur la jambe : in ergot.
Sabot : el sabot.
Matière du sabot : la coûne.
Dessus du sabot : la courounne.
Pointe du sabot : la pince.
Tumeur à l’intérieur du sabot : el crapaûd.
Fente dans le sabot : ène sème.
Toux du cheval : les gourmes.
Inflammation du jarret : l’èparvin.
Ver parasite : in trongue.
Se fouler le boulet : sè r’boul’ter.
Chasser les mouches ou la poussière : poustrîr.
Petite brosse en crins pour ce faire : el poustrû.
Petit sac pour emporter la ration d’avoine : la musette, l’avounette.
Bonnet qu’on met sur les oreilles pour les protéger des mouches : ène oreillette.
Présentation des chevaux au chef-lieu pour les représentants de l’armée en vue d’une
réquisition éventuelle : la r’monte.
Cheval imaginaire sans tête (ou c’est le cavalier qui n’a pas de tête) qu’il ne fait pas bon
rencontrer la nuit : el tchèvaû Triquet (légende effrayante pour éviter qu’on sorte la nuit.)
Habituer un jeune cheval aux traits : atrâter.
Monter à cheval : monter à tch’vaû.
Il est à cheval sur les principes : aveu lu, i n’est m’ question d’mette in pîd su l’coté
(avec lui il n’est pas question de mettre un pied sur le côté.)
À cheval en amazone : à cul d’coté.
Poulain : in poulî.
Hongre : in hongue.
Pouliche : ène pouliche.
Jument : ène djument.
Étalon : in roncin.
Cheval placé à droite dans l’attelage : el tchèvaû d’mî.
Cheval placé à gauche : el tchèvaû d’hoûrs mî.
À cheval donné, on ne regarde pas les dents : a tch’vaû bailli, on n’rèwâte mi les dats.
C’est toujours celui qui a les responsabilités qui a les ennuis ou qui est critiqué : c’est
toudjous l’tchèvaû qui moûne l’att’ladge qu’attrape les côps d’courdgie (les coups de
fouet.)
Ce n’est pas toujours celui qui mérite l’avoine qui l’a : cè n’est m’ toudjous l’tchèvaû qui
mèrite l’avoûne qui l’è.
Tout le monde peut se tromper : i gn’è pont d’si bon tch’vaû qui n’trabuche (il n’y a pas
de si bon cheval qui ne trébuche.)
Il est maigre comme un cheval de forain : i-l est tène coumme in tch’vaû d’baraqui.
Il ment souvent : i n’est m’ à tch’vau su sa première mente (il n’est pas à cheval sur son
premier mensonge.)
Il attend ça impatiemment : i rattade ça coumme in tch’vaû après l’avoûne (comme un
cheval après l’avoine.)
Les maladies viennent rapidement (à cheval) et repartent lentement (à pied) : les maladies
arrivant à tch’vaû èt s’a r-allant à pîd.
Un bon cheval s’achète à l’écurie (et non sur une foire) in bon tch’vau s’achète à l’ècûrie.
Va dire ça à un cheval en bois il va ruer devant le visage : va dère ça à in tch’vaû d’bos, i
va t’rûre el cul (ce que tu dis est une énormité.)
Chevalet pour scier le bois : la gaye.
Chevalet pour débiter un porc tué : in bîche.
Chevalet pour faire des fagots : in bayârd.
Chevalier (oiseau) : in blanc-cul.
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